Netyrianna Stewart Ange Déchu Messages : 49 Date d'inscription : 26/08/2011 Localisation : Partout et Nulle Part... Avec une préférence pour le Nulle Part...
| Sujet: Netyrianna Stewart... Black Wings in the Blue Sky Ven 26 Aoû - 22:25 | |
| Fiche D'identité | NOM & PRENOM Nom: Pas de Nom... Prénom Castello Surnom: Netyrianna Stewart Age: Plusieurs Millénaires (Physiquement 25 Ans) Sexe: Homme Nationalité: Inconnue... Race: Ange Déchu Orientation sexuelle: Hétérosexuelle, je suppose... Date de naissance: Il n'y avait pas de calendriers, à cette époque... Rang Social: [X] Noble Famille: Plus de famille Armes: Une épée bâtarde et toute une collection de lames diverses et variées Pouvoirs: - Contrôle de la pression atmosphérique - Absorption et assimilation de l'énergie cinétique et électrique Ton Statut: [X] Unknown Caractère: Neutralité incarnée/Violence refoulée Code: Validé By Yami =D
| Caractère Essayer de mettre une étiquette caractérielle sur ce personnage en étant entièrement dans le vrai relèverait de l'exploit et, surtout, de l'invention d'un nouveau qualificatif à inscrire dans le dictionnaire des adjectifs. Car s'il parait simple, au premier abord, de cerner Castello, il arrive souvent qu'une étude plus approfondie finisse par faire perdre à toute personne s'y essayant l'espoir de savoir ce qui se cache derrière son regard brumeux.
De nature calme et réservée, il est quelqu'un qui est à mi-chemin entre la réflexion pure et l'action impulsive. Très posé, il observe avec calme les situations dans lesquelles il se trouve, aussi urgentes qu'elles puissent être. La sérénité de son esprit n'a d'égal que sa capacité à trouver les solutions aux problèmes auxquels il se trouve confronté, et ce en fouillant dans les nombreuses expériences qu'il a su traverser au fil des siècles et des millénaires qui l'ont vu évoluer au sein des échelons de l'Armée. Lorsqu'on le regarde, on peut clairement se dire qu'il se dégage de lui une absence totale d'émotions. Bloc de glace à l'état brut, il voit le Monde se déplacer et agir sans que quoi que ce soit ne puisse troubler le calme profond dans lequel repose son esprit. Mais il ne faut pas se leurrer : le calme n'est pas synonyme de Bon Signe, bien au contraire. Sous cette carapace de neutralité extérieure se cache une violence et un sadisme qu'il est rare de croiser, et ce même chez les engeances démoniaco-chaotiques les plus redoutables. Après tout, ne dit-on pas que le calme précède la tempête ?
En effet, en de rares occasions, il lui arrive de sortir de ses gonds et de développer une profonde haine et une violente rage envers le Monde et ses occupants. Lorsque ce phénomène se produit, il ne dure jamais longtemps, mais il devient un danger véritable pour toute forme de vie qui croisera son chemin. Cette deuxième facette de sa personnalité, refoulée au plus profond de son esprit, s'est formée au fil des millénaires lorsque, confronté à des situations où il n'avait eu que l'envie de détruire le problème, on lui avait ordonné de n'en rien faire. Et en bon soldat, il avait obéi, gardant en son sein cette rancœur qui finit par se développer pour créer cette entité violente et sadique, désirant avant tout son dû de chair et de sang. Fort heureusement, ces phases ne se produisent que lorsque la bout de sa patience quasi-intemporelle est atteinte, ce qui n'a dû arriver qu'une ou deux fois depuis sa Déchéance.
Enfin, Castello possède un troisième type de comportement. Celui-là est assez récent, datant de la fin de la Grande Guerre dans laquelle il n'eut aucune envie de prendre part, mais dont résultat la fondation d'une nouvelle société. Et dans toute société qui se respecte, pour se mêler aux gens et continuer sa vie d'Anonymat, il est de mise d'agir comme un inconnu lambda. Et pour cela, avoir un minimum de bagage émotionnel est nécessaire, un bagage émotionnel qu'il ne possède pas. Aussi est-il en mesure de simuler de façon très relative les sentiments les plus courants, afin de passer pour un Monsieur Tout-le-Monde au sein d'Ellindora City.
Pour résumer, Castello est un être très complexe de par ses différentes facettes. Généralement froid et indifférent à ce qui l'entoure mais toujours près à en découdre, par moments animé d'une rage dont peu de personnes encore de ce Monde peuvent témoigner, il peut faire preuve d'un semblant d'humanité lorsqu'une situation l'exige. Mais sans doute ne s'ouvrira-t-il jamais aux sentiments qui font la faiblesse des humains et créatures dotées de cette chose splendide qu'est le libre-arbitre. Animé par un esprit créé borné au simple fait d'agir selon des directives, il est incapable de ressentir le moindre remord, la moindre tristesse, la moindre faiblesse morale. En un mot, il est le tueur parfait.
Histoire Lorsque mes yeux se sont ouverts sur cette pleine enneigée, et que j'ai ressenti sur la moindre petite parcelle de mon être le froid mordant, quand dans mes oreilles siffla le vent puissant et que je me rendis compte qu'autour de moi, tout n'était qu'un désert sans vie, à ce moment précis, j'ai su.
Mais ne brûlons pas les étapes, voulez-vous ? De toute façon, que vous le vouliez ou non, vous serez bien tenu de lire tout ce que j'aurai l'audace de vous lancer à la figure. Et si vous avez la bêtise de vous demander la raison à cela, je vous répondrai que j'ai une maîtrise complète du Verbe. Je vous l'ordonne, lisez la suite. Qu'il en soit ainsi...
Revenons au début, avant même la naissance des Mondes.
Qui ne peut gouverner sa demeure ne peut rien gouverner. Aussi, Dieu créa son domaine : le Paradis. Et pour peupler cet endroit à son image depuis lequel il serait en mesure de façonner ses plus belles œuvres, Il donna naissance à ses premiers enfants. Ainsi naquirent les premiers Anges, dont je fais partie. Et comme il est bien connu que toutes les premières expériences sont toujours décevantes, notre Père ne tarda pas à le découvrir par Lui-même. Lucifer et ses fidèles, mes propres frères, se rebellèrent contre leur créateur qui les bannit à jamais. Et pour que jamais ils ne puissent nuire de nouveau, Il façonna les Enfers dans lesquels Il les emprisonna, non sans le chagrin de tout géniteur qui se voit renier par le fruit de ses entrailles. Et de Ses premières créations ne restèrent que quelques Archanges... Et moi.
Je sens déjà flotter le scepticisme sur l'assistance. Pourtant je suis certain que vous avez bien compris : Lucifer, Roi des Enfers, Satan... Le Diable est mon frère, mon frère jumeau de surcroît, ayant été tous deux façonnés de la même unique pensée de notre Paternel. Mais contrairement à cet être qu'il m'avait été donné de chérir, je savais où était ma place, et où étaient mes limites. Et alors que commençait la création des Univers et de tout ce qu'ils englobaient, j'observais en silence mon Père qui ne trouvait jamais la satisfaction. Aujourd'hui encore, il m'arrive de me demander si ce n'était pas la peur de revivre un échec du même ordre que cette "Guerre Familiale" qui L'empêchait d'avancer. Après tout, malgré leurs actes impardonnables, il s'agissait de Ses fils qu'il avait banni hors de Sa demeure. Quel père digne de ce nom peut-il se targuer d'avoir, le sourire aux lèvres, mis sa propre progéniture à la porte de sa maison ? Aucun, sans doute.
Et un jour, Il créa la pièce maîtresse de la collection jusque-là morne et vide sur laquelle Il régnait en Maître ennuyé. La Terre, un monde comme jamais il ne vous en sera donné de semblable à contempler, vous, humains contemporains. Quand je regarde avec le recul ce qui vous avait été donné et ce que vous avez détruit de vos propres mains, j'en éprouve un profond dégoût à votre égard. Mais là n'est pas la question, je divague et nous perdons le fil. Quel fil ? Celui qui permet de remettre de l'ordre dans vos pensées décousues, bien sûr. Quoi qu'il en soit, mes frères et moi-même, de même que notre Père, avons été émerveillés par toutes les possibilités que cette œuvre pouvait offrir. Et bien vite apparurent la nature et tout ce qu'elle recélait de plus beau. Les forêts se développèrent, les eaux et le ciel se peuplèrent de créatures toujours plus fantastiques, et bientôt, nous entrevoyions le règne de notre Père sur un nouveau Paradis. Mais, dans Son immense Sagesse, Il en décida autrement et créa les êtres humains, vous, faibles créatures à qui Il offrit cette chose merveilleuse qu'est le libre-arbitre. Il vous l'offrit et vous guida vers le chemin du Salut et, sans la moindre honte, vous avez foulé aux pieds Sa foi en vous.
Mais nous n'en sommes pas encore là, je vais trop vite. Lorsqu'il vous donna la Vie, Il vit en vous son chef-d’œuvre et, solennellement, nous déclara que votre espèce était l'Avenir. Je fus le premier à m'agenouiller devant vous et à vous adorer comme Il le désirait. Mais au lieu de vous diriger vers le chemin du Salut, vous avez choisi d'obéir à vos instincts et à semer le chaos dans ce monde que notre Père vous avait gracieusement offert. Et lorsqu'il perdit foi en vous et envoya le Déluge, je mentirais si je disais que je n'étais pas soulagé. Mais vous avez continué à vous développer, toujours plus nombreux, causant toujours plus d'atrocités innommables au fur et à mesure que les siècles passaient. Alors que nous vous offrions les moyens de vous élever, vous en profitiez pour vous faire mutuellement la guerre. Dieu perdit définitivement la foi et redonna naissance à une armée d'Anges qui gouverneraient à sa place, depuis notre Paradis. Mon histoire commence véritablement à cet instant, le jour où, excédé par les efforts qu'il avait fourni pour vous, il décida d'éradiquer le mal par le mal.
Alors que j'avais été jusqu'ici le disciple des Archanges Michael et Gabriel, on me nomma Général des Armées Célestes, à la tête de ma propre division d'Anges d'Armes. Notre mission était simple : nous étions la Justice Divine chargée de détruire l’œuvre du malin. Nous pensions devoir nous battre contre ces frêles humains, et nous nous sommes trouvés engagés dans une guerre éternelle contre les Armées de notre Frère : Lucifer. Et, croyez-le ou non, de par vos actes insensés et votre débauche grandissante, vous avez approvisionné les Enfers en puissance de feu. L'équilibre entre les forces en présence était incertain : plus votre monde sombrait dans le chaos, et plus nous perdions de terrain. Et lorsque, lueur d'espoir dans les ténèbres, apparaissait une âme vertueuse, nous arrivions à reprendre ce qui nous avait été dérobé. Après plusieurs millénaires, le score restait inchangé et je commençais à perdre espoir, moi aussi. Malgré les supplications de mes frères et de tous ceux qui me suivaient et me considéraient comme un héros, comme un puissant chef de Guerre, je n'en pouvais plus. Et un jour, alors que toute ma vie durant je n'avais fait qu'obéir aux ordres de Dieu, alors que je n'avais jamais connu de la Liberté que ce mot qui ne signifiait rien pour moi, je me suis pris à dériver. Moi, un Général, l'un des Anges les plus haut-placés dans la Hiérarchie Guerrière du Paradis... J'ai éprouvé un désir interdit : celui de me libérer du fardeau de mes Ailes Immaculées. Et pour cela, je fus banni à mon tour. Ce n'était pas le fait même d'éprouver ce désir qui me condamnait, mais celui de déroger à mes fonctions au sein de l'Armée de Dieu.
Après qu'ils m'aient dépouillé de mon armure, de mon heaume et de mon épée, mes frères que je chérissais par-dessus tout, Michael et Gabriel, tranchèrent de leurs propres lames mes Ailes qui se consumèrent. Et sans autre forme de procès qu'un passage à tabac où j'endurais les coups puissants et sans fin des Archanges, ils me jetèrent sur votre Terre, souillée par des millénaires de violence et de débauche sans fin, afin que je puisse voir de mes propres yeux ce qu'amenait la Liberté. Et lorsque, suite à ma Déchéance, j'ouvris les yeux, c'est un paysage enneigé et le vent et les flocons glacés sur mon torse nu qui m'accueillirent. Et à la vue de ce paysage, j'ai su. J'ai su qu'il n'y avait pas de Rédemption pour moi, et que mon éternité se passerait ici, sur Terre, au milieu des vampires et des démons, et de ces monstres qu'on appelle les Humains.
Lorsque je me levai, mes pieds nus sentirent la morsure violente du froid. J'étais là, perdu au milieu de nulle part, avec pour seul vêtement une paire de Jeans noire déchirée par endroits. Je n'essayai même pas de chercher la raison d'une telle tenue pour ma Chute du Paradis. Après tout, les Voies du Seigneur son impénétrables. J'avançai d'un pas et la plante de mon pied meurtri se posa sur une surface solide très familière. Là, ensevelie sous une mince couche de neige, mon épée. Au moins avaient-ils daigné me la laisser. Cela voulait peut-être aussi dire que cette épée de "Héros de Guerre" n'avait même plus sa place parmi les reliques honorifiques, puisque j'avais été jeté aussi bas que terre. Plus probable, déjà. Je ramassai ma lame et y observai mon reflet sur le métal poli. Mon visage était ensanglanté, j'avais d'ailleurs le goût ferreux du sang sur ma langue, et mes cheveux noirs avaient viré au blanc. MES CHEVEUX NOIRS ÉTAIENT DEVENUS BLANCS ?! Qu'est-ce que ça signifiait ? Encore aujourd'hui, je l'ignore. Mon Dieu... Je veux dire, Mon Père...
J'ai marché ainsi pendant des jours, sans savoir où j'allais, avec pour seul compagnon d'infortune mon épée que je tenais maintenue sur mon épaule droite. Je ne ressentais ni faim ni fatigue. Au départ, du moins. Car bientôt, mes yeux se fermèrent et le noir complet se fit. Et quand mes paupières se rouvrirent, il faisait étonnamment chaud et sombre. Je relevai la tête et vit deux trônes immenses, dont l'un était occupé par mon frère jumeau. Lucifer en personne. Je voulus me relever, bouger, me libérer de cet endroit, mais je compris rapidement que j'étais maintenu enchaîné. J'étais à genoux, les bras écartés et des fers aux poignets, reliés à des chaînes s'élevant jusqu'au plafond que je n'arrivais pas à distinguer à cause des ténèbres qui régnaient dans cet endroit. Et lorsque mon regard se posa sur le Seigneur des Enfers, j'aperçus mon épée entre ses mains. Et il s'adressa à moi le plus simplement du monde, ne daignant même pas m'accorder un regard.
"Bonjour, mon Frère."
Face au silence que je lui lançai, il porta finalement ses yeux sur moi.
"C'est une bien belle épée, que tu as là, Castello. Que dirais-tu de me la laisser contre ta vie ?"
Nouveau silence de ma part. Négation silencieuse mais bien entendue par mon interlocuteur.
"Bien ce que je pensais. Mais dis-moi, que vais-je pouvoir faire de toi ? Je veux dire... Ça fait des millénaires que nos deux Armées s'entretuent et j'ai enfin mis la main sur le Général qui est à la tête de ces Anges fous furieux. Je devrais en profiter, non ? T'en penses quoi, toi ?"
Le ton de la plaisanterie, mais une interrogation réelle, je le sais. Aussi, je daigne enfin lui donner une réponse.
"J'en dis que t'es en retard sur les actualités, Lucifer."
"Ah, ça ! Je te le fais pas dire, mon vieux ! Toi, au Paradis, t'as juste à baisser les yeux et tu vois absolument TOUT !! Moi, si je lève la tête, je vois que mon putain de plafond ! Sérieusement, tu penses pas que notre Père, dans un soucis d'équité, aurait pu me laisser la télé avec la chaîne 'Enfers, Terre et Paradis - Les News', hein ? Ou au moins m'installer le câble, que je puisse me mater un peu de porno ? Eh bah NON !! Bref... C'est quoi les nouvelles, Ô mon Frère ?"
"Je suis un Ange Déchu, Lucifer. J'ai été banni du Paradis."
"Ah. Donc, en ce qui concerne le fait de t'avoir comme otage..."
"C'est juste inutile. Donc, qu'est-ce qu'on fait ?"
"Bah j'ai beau t'aimer, Cas'... T'as quand même pas mal affaibli mes forces ces derniers siècles. J'aimerais te laisser goûter à la Liberté, mais après y a tous mes soldats de merde qui viendraient se plaindre, comme quoi je fais pas mon boulot, et ça finirait par dégénérer en Guerre Civile, et Papa en profiterait pour gagner la guerre qui nous oppose. Donc, question de principe, faut que j'en finisse avec toi."
Je vous laisse deviner à quel point mes Ailes m'auraient été précieuses, dans cette situation. De même que mon épée qu'il brandissait au-dessus de sa tête pour l'abattre avec force sur la mienne. Et mes pouvoirs, les avais-je encore ? Parce que si c'était le cas, ils seraient plus que bienvenus, pour le coup. Et lorsque mon épée atteignit à pleine puissance mon épaule alors que mon frère jumeau tentait de me trancher en deux, la lame traversa mon corps sans y faire de dégât et, sur toute la longueur de la plaie qui aurait dû s'y trouver, une fumée rougeâtre s'éleva tandis que je sentais affluer en moi un flux d'énergie nouveau. L'énergie cinétique du coup, je l'avais absorbée et elle me remplissait de force. Mes yeux s'assombrirent alors que, incrédule, Lucifer me portait de nouveaux coups toujours plus puissant dont j'assimilais la force pour mon propre usage. Bientôt, mes cheveux reprirent leur teinte corbeau et, le long de mes avant-bras, les tatouages sombres reprenaient leur place. Dans un cri, je brisai mes chaînes et, ancrant mes pieds nus sur la pierre chaude du sol, envoyai dans le menton du diable l'uppercut le plus violent que j'eus la chance de distribuer de toute mon existence. Le choc de l'impact lui fit lâcher mon épée que je récupérai avant que, dan mon dos, de grandes ailes d'Anges noires comme la nuit ne poussent et me permettent de m'échapper des Enfers. C'est la dernière fois que j'ai vu mon Frère...
Le reste du temps, j'ai erré, encore et toujours, évitant tout contact avec les gens. Et ce jusqu'à ce que la Grande Guerre n'éclate. A ce moment-là, je compris que ce que j'avais pris tous ces millénaires pour le chaos, la débauche et la violence n'était en fait qu'un prélude à la véritable horreur. Si la Liberté était vraiment à ce prix, mieux valait servir au Paradis, après tout. Mais il fallait se rendre à l'évidence : il était maintenant trop tard pour faire marche arrière.
Je n'ai pas pris part à la guerre. Pour quel côté allais-je me battre, de toute façon ? Du côté des humains qui n'avaient cessé de me décevoir et de me dégoûter par leurs actes de barbarie contre cette Terre que mon Père leur avait offert ? Ou du côté des démons que j'avais passé mes dernières centaines, milliers d'années à combattre ? Autant vivre son existence sans se soucier du Monde qui nous entoure. Et c'est ce que j'ai fait, finissant par annihiler complètement le peu d'émotions que Dieu m'avait donné en m'offrant la vie. Je ne suis plus devenu qu'une coquille vide mue par le simple fait d'observer et analyser, sans aucune véritable raison.
Quand la Guerre s'est terminée, le résultat ne me surprit même pas. Et dans cette nouvelle société qui émergea, Ellindora City, comme nulle part ailleurs, je n'avais pas ma place. Mais après tout, peut-être ce nouveau monde m'apportera plus que ceux que j'ai pu observer jusqu'à présent. Certaines rencontres peuvent parfois changer la nature d'une personne, même de l'un des Anges les plus haut-placés du Paradis devenu l'Ange le plus méprisable par son dégoût du monde et son inaction. Il en était fini, du Héros de Guerre, Castello n'était plus... Désormais, il serait Netyrianna Stewart, l'homme sans passé et sans avenir, l'Ange Déchu de passage dans un monde d'horreurs. Dites bonjour au nouveau MOI !
... Vous êtes arrivés à la fin, vous avez tout lu. Je vous l'avais dit, non, que je maîtrisais le Verbe, chers Mortels...
Physique Rien n'est plus trompeur que l'apparence physique d'une personne, n'est-ce pas ?
Castello a l'un de ces physiques qui restent dans les mémoires, et ce pour une raison bien particulière : alors que la plupart des gens arborent une unique apparence, lui en possède deux.
Son physique de tous les jours se compose d'abord d'un visage très pâle, aux yeux d'un magnifique vert pomme de part et d'autre d'un nez droit surplombant de fines lèvres rubicondes, le tout encadré d'une chevelure blanche immaculée coiffée en une coupe mi-longue lui retombant en partie sur le visage et masquant par moments son regard froid et sans la moindre émotion. Ses traits sont relativement fins, bien que l'on en note certains plus marqués, signe d'une longue vie d'épreuves douloureuses. Sa silhouette est celle d'un homme haut d'un bon mètre quatre-vingt-cinq, assez large d'épaule et constitué de muscles puissants mais plus dessinés que réellement volumineux, étant destinés à frapper fort et avec précision ses cibles. Son corps est svelte et athlétique, arborant une grande croix noire dans son dos, dont les extrémités de la branche transversale sont posées sur chacune de ses omoplates, laissant la branche verticale parcourir sa colonne vertébrale et se terminer à la base de son dos et de sa nuque.
Cependant, lorsqu'il lui arrive de sortir de ses gonds ou, tout simplement, de faire usage à haut niveau de ses pouvoirs, son physique est altéré. Pas de beaucoup, je vous rassure : il n'est pas non plus un métamorphe. Cependant, il change assez radicalement pour que cela soit visible et, souvent inquiétant. Son visage reste inchangé, mais son regard se fait plus froid et beaucoup plus dur. Ses pupilles habituellement vertes s'assombrissent à en devenir bleus, d'un bleu de nuit très sombre avec un cercle externe de l'iris orangé. Ses sourcils et ses cheveux d'un blanc de neige immaculé deviennent progressivement noirs corbeau et se dressent légèrement sur sa tête, leur donnant une apparence ébouriffée naturelle qui a son charme, mais qui inspire surtout beaucoup de crainte. Son corps reste le même, si ce n'est l'apparition de marques apparaissant sur ses avant-bras. Un cercle noir autour des poignets d'où s'élèvent de minces lignes noires, telles des flammes remontant le long de ses bras. Sur son dos également, sur les extrémités de la branche transversale de sa croix, des ailes noires se forment, telles des ailes de corbeaux... Ou les ailes d'un Ange Déchu.
Sa tenue, enfin, lui permet de rester discret lors de ses nombreux déplacements parmi les ombres de la ville. Généralement, il porte un long drapé noir à capuche afin de dissimuler son visage et son corps, et surtout l'attirail qu'il transporte en permanence sur lui. Habillé sous sa cape d'une chemise de type Renaissance Italienne blanche à col lacé et à manches légèrement bouffantes, ses avant-bras sont ceints de brassards de cuir recouverts de pièces métalliques. Il porte également un fin gilet noir et un pantalon de lin noir légèrement bouffant aux cuisses et entrant dans une paire de longues bottes de cuir marron. Ses mains sont généralement gantées de cuir noir, parfaitement ajusté à ses mains aux longs doigts fins. Enfin, sur son veston sombre, à sa ceinture et même accrochées à ses jambes et à ses chausses, des armes. A sa hanche gauche, une longue épée bâtarde dont la lame aux trois rainures est finement gravée de runes et dont la poignée d'argent béni arbore un pommeau ciselé par le plus grand soin. A côté de cette arme représentative de son ancien Rang, une rapière à lame d'acier et à garde et poignée d'argent, qui trouve sa jumelle accrochée à la hanche droite du guerrier. Sur son veston et ses bottes, de nombreuses lames de lancer et, derrière son dos et sur ses deux cuisses, de belles dagues légèrement courbées. Le maniement de toute sa quincaillerie n'a aucun secret pour lui...
| Un surnom ?: Maniak Age ?: 18 Ans Comme es-tu arrivé sur le forum ?: Yami Abaarai Ton avis?: Classique et Intuitif Présence sur /7 ?: 7/7 généralement, sans pour autant écrire un R.P. chaque jour Le thème, t'en pense quoi ?: Pas d'avis sur la question Commentaire, suggestion ?: Non
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Dernière édition par Netyrianna Stewart le Mar 30 Aoû - 22:01, édité 14 fois |
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